Actions et lutte contre les exclusions

Maubeuge – Vendredi 20 Octobre 2017 – Sambre-Avesnois

Compte-rendu de l’événement

A Maubeuge, la journée mondiale du refus de la misère et les 30 ans du groupe local ont été célébrés le 20 et 21 octobre. Que ce soit lors du concert du 20 ou lors des animations du 21, nous avons vécu 2 jours intenses que les mots d’André et Dominique traduisent bien. Ils participaient pour la première fois à une action du mouvement en s’impliquant notamment dans la mise en place du conte « Le Loup est revenu » mimé par 15 enfants qui se sont rencontrés à cette occasion.

« Une soirée de chœurs!

chanteurs aux cœurs ouverts sur le monde

sans cloison ni frontière,

communiquant l’harmonie qui les portent,

pour nous faire vibrer aux couleurs

et mélodies de ce même monde !!

un goût d’universel à faire connaître,

à partager.

Le lendemain, les expressions et témoignages

avaient aussi un goût de grand,

de beau pour le monde,

où les femmes, les enfants, les hommes,

y sont au cœur, reconnus et dignes.

Pour le conte, les enfants ont été géniaux !!

A refaire ! »

Anne-Syvie et Yeng donnaient la dimension internationale

30 ans d’actions, 30 affiches

« Le loup est revenu »

Ateliers Stop Pauvreté

OCTOBRE 1987 – OCTOBRE 2017

Que vous soyez membre actif, élu, partenaire associatif, donateur, sympathisant, curieux de découvrir…,

depuis un jour ou depuis toujours,

Les membres d’ ATD Quart Monde Sambre Avesnois

vous invitent à célébrer avec eux

les 30 ans d’action du groupe local

Ils seront très heureux de vous accueillir à La Luna de Maubeuge

vendredi 20 octobre à 20h au concert donné par le choeur Malbodièse

samedi 21 octobre de 14h à 18h aux animations prévues à cette occasion et dans le cadre de la campagne « Stop Pauvreté 2017 ». (Voir programme ci -dessous)

Stop Pauvreté !

« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré.« 

– Joseph Wresinski

L’extrême pauvreté est une violence. Elle provoque jugements et humiliations, enferme dans le silence, détruit des vies.
Mais elle n’est pas une fatalité. Comme l’esclavage et l’apartheid elle peut être refusée. Ceux qui la subissent résistent et notre monde a besoin de leur intelligence pour relever les défis auxquels il fait face. Partout dans le monde, des personnes exclues se font entendre et agissent. D’autres se joignent à elles pour construire ensemble un monde de paix qui ne laisse personne de côté.

Pour une société autrement,
signez l’appel à l’action.

ATD Quart Monde Sambre-Avesnois a participé à cette Université populaire Quart Monde Européenne !

article du site web
du Mouvement International
ATD Quart Monde

L’édition 2016 de l’Université Populaire Quart Monde européenne a eu lieu à Bruxelles les 19 et 20 décembre 2016, avec une séance plénière au CESE (Comité économique et social européen).

atelier garantie de ressources en groupe de pairs (militants quart monde).

Des délégations des Universités populaires de plusieurs pays (Belgique, Espagne, France, Grande Bretagne, Irlande et Pays-Bas) ont dialogué durant deux jours avec des représentants d’institutions européennes et nationales (Comité économique et social européen, CESE France, Commission Européenne) et du secteur associatif (EAPN, FEANTSA, Social Platform, ESAN, Armée du salut Europe, CSC Bruxelles-Vilvorde, Caritas Europe, Centre de Natoye, ATD Quart Monde), pour « réfléchir ensemble à une Europe de la paix et de l’égale dignité. »

Ils ont cherché à faire avancer deux droits essentiels dans la lutte contre la pauvreté : le droit à l’existence légale et le droit à des moyens convenables d’existence.

Travail en groupe

Ces deux thèmes font partie des « 14 propositions pour une Europe sans pauvreté ni exclusion » issues de l’Université populaire européenne 2014. Ils ont été travaillés dans les Universités populaires locales, en préparation de l’Université populaire européenne 2016. Les 19 et 20 décembre, les participants ont échangé en ateliers thématiques puis en plénière, apportant chacun la diversité de leur expérience et leur savoir spécifique.

L’expérience de personnes en situation de pauvreté a révélé une fois de plus l’inégalité des citoyens européens devant les droits. Ce fut un point de départ pour réfléchir aux solutions à apporter au niveau européen et au sein des pays, afin de rendre effectifs ces droits.

la suite sur le site du Mouvement international ATD Quart Monde (cliquez) –>

ViviLnk

ViviLnk

Retour sur la journée culturelle passée au Louvre- Lens le 10 février 2017, dans le cadre d’un partenariat avec ATD Quart Monde.

Ci-dessous les impressions des 4 membres du groupe local d’ATD Sambre-Avesnois ayant participé à cette journée.

 

C’est une journée formidable pleine de surprises pour l’atelier de chorégraphie et yoga.

Malika

Très bien accueilli, le guide très sympa, il expliquait très bien. Le repas très sympa, l’atelier intéressant.

Michèle R

Très passionnants les ateliers chant yoga et chorégraphie. pour moi une très bonne journée, une bonne initiative.

Comme je suis timide, ça m’a apporté de la détente, une expression corporelle, la souplesse d’esprit, le calme.

Dominique

L’accueil au Louvre-Lens, autour d’un café, très sympa. La chorégraphe s’est présentée et nous a expliqué son parcours artistique. Elle nous a parlé de l’atelier de l’après midi.J’étais rassurée : pas de danse. Ensuite avec la chorégraphe nous avons visité le musé, l’exposition LE MIROIR, c’était très intéressant et bien expliqué par le guide qui faisait son travail avec passion. Après la visite nous avons dégusté un excellent repas, très convivial. Nous avons pu discuter avec des militants d’autres groupes locaux. Après le repas, pour l’atelier, la chorégraphe est rejointe par son assistante. Echauffement de la voix, yoga. Sur la scène il y avait deux écrans l’un en face de l’autre et au milieu une caméra, qui filmait les gestes que l’on faisait  et que l’on voyait 10 secondes après, ce qui permet à l’autre personne de regarder et de faire les mêmes gestes que la précédente, c’était très bien. Très belle journée autour de la culture.

René

ViviLnk

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PROCHAINES REUNIONS:

de 14 h à 16 h chez André DHELIN 14 rue Lazare Carnot à Maubeuge,

  • REUNION DU MOIS: 3 février, 10 mars, 7 avril, 12 mai, 2 juin
  • PREPARATION Université Populaire Quart Monde : 3 mars, 5 mai

UPQM (Université Populaire Quart Monde) plénière à LILLE de 14h à 17h : 11 mars, 13 mai

A bientôt !

CONTACTS: Michèle Rémy 06 83 99 68 29   René Locqueneux 06 23 54 45 80

 

Le 17 octobre 2017, le groupe local de Sambre-Avesnois s’est rendu à NAMUR en Belgique. Il a participé au rassemblement  organisé dans la cour du parlement wallon devant la dalle en l’honneur des victimes de la misère. Ensuite les organisations présentes se sont retrouvées sur une place où de nombreux stands étaient installés. Sur scène des témoignages , du théâtre, des chants sensibilisaient le public aux combats à mener pour un monde plus juste.

En 2015, les amis Belges étaient venus  à Ferrière la Grande  pour participer au 17 octobre  organisé par  ATD Sambre Avesnois  en hommage à notre ami Jean-Marie Deresnes, militant quart-monde décédé au cours de l’année.

ViviLnkLes consignes données par les organisateurs belges étaient les suivantes :

– On dépose dans un endroit fréquenté de votre
association « un personnage », réalisé dans un film
plastique transparent qui symbolise toutes les personnes
qui sont contraintes à vivre dans cette situation de
« transparence ». Celui-ci sera accompagné de tracts
explicatifs.
– Sur ce personnage transparent on annonce cette
campagne et les interpellations qui seront faites durant la
période du 17 octobre 2016 au parlement de Wallonie
concernant ces législations qui rendent les plus fragilisés
inexistants, invisibles, clandestins.
– Le 17 octobre 2O16, tous les personnages déposés dans
les divers lieux associatifs, mutuelles, syndicats, écoles..,
ainsi que dans les rues, seront ramenés autour de la
fresque « Il Quarto-Stato »2 que nous poserons pour
l’occasion dans les pelouses

ViviLnkContribution du groupe ATD Quart Monde de Sambre Avesnois à la célébration du 17 octobre 2016 à Namur.

Le 17 octobre 2015, le groupe local ATD Quart Monde de Sambre Avesnois près de Maubeuge a rendu hommage à Jean-Marie Deresnes décédé au cours de l’année et témoigné de son courage. A cette occasion, les membres du groupe ont eu le plaisir d’accueillir des amis d’ATD Quart Monde de Belgique qui ont partagé leur vécu.

A notre tour, nous avons souhaité participer au 17 octobre 2016 organisé à Namur pour partager ce qui nous rassemble entre membres de pays différents.

Nous avons réfléchi à ce que nous faisons pour ne plus être transparents. Et justement ce qui nous permet d ‘exister c’est de « cultiver nos liens, de partager nos cultures » thème choisi en France pour célébrer ce 17 octobre 2016.

Ces liens nous les cultivons lors de nos réunions mensuelles qui se déroulent à Maubeuge chaque 1er vendredi du mois. Nous apprenons à nous connaître et partageons nos expériences, nos combats pour sortir de la misère.

Chaque été, pour briser l’isolement, nous nous retrouvons pour une journée festive. Cette année c’était le 29 août. Nous avons commencé par partager avec beaucoup de plaisir nos traditions culinaires, nous avons ainsi découvert la chouchouta, le piment frit , le maroilles …ce qui a créé une très bonne ambiance. Parmi nous il y avait de purs ch’timis mais aussi des personnes originaires d’autres régions de France et d’Afrique du Nord, il y avait des enfants, des ados, des parents, des grands-parents.

Nous avons parlé de nos racines qui nous donnent la force de tenir debout, malgré les difficultés, qui nous permettent d’exister et d’être visibles. Nous avons découvert beaucoup de points communs entre nous. Ce qui nous unit c’est notre attachement à des valeurs universelles : l’égalité, la justice, la fraternité, le respect, l’égale dignité.

Comme beaucoup d’entre vous pour ce 17 octobre 2016, nous avons construit ensemble un personnage transparent mais nous avons choisi de le décorer avec ces mots qui nous unissent, parce qu’en « cultivant nos liens, en partageant nos cultures, » nous existons, nous sommes des hommes et des femmes debout, visibles, vivants.

ViviLnk

ViviLnk

notre personnage transparent avec des messages pour le droit à la culture.

ViviLnk

ViviLnkRassemblement dans la cour du parlement wallon.

tr3_rlocqueneux3tr3_rlocqueneux4Le samedi 15 octobre 2016 nous avons participé à une table ronde animée par Emmanuelle Soublin, directrice de la communication.
Marie-Aleth Grard, déléguée nationale ATD quart Monde
René Locqueneux, militant ATD Quart Monde
Jean Furtos, psychiatre à Lyon, spécialiste en santé mentale et précarité

ATD nous avons beaucoup expliqué nos actions : aller à la rencontre des plus pauvres, accompagner, partir des demandes de la personne accompagnée, faire avec. tr3_photo_cp_light2

France-Monde LA VOIX DU NORD
Des minimas sociaux au CDI : la métropole lilloise candidate pour des territoires «zéro chômeur»
Publié le 09/05/2016
ANNE-SOPHIE HACHE

Si la solution au chômage de longue durée venait de la société civile ?

L’association ATD Quart monde expérimente sur quatre territoires un projet pilote pour éradiquer le chômage de longue durée sans surcoût pour l’État. La métropole lilloise est volontaire.

20160509VDN

C’est quoi l’idée ?

C’est d’utiliser l’argent public que coûte un chômeur de longue durée, c’est-à-dire, au chômage depuis au moins un an, pour lui financer un emploi en CDI.
L’« emploi aidé », puisque c’en est une forme, ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est, c’est de partir des chômeurs, pas des emplois. L’association ATD Quart monde, à l’origine du projet « Territoires zéro chômeur de longue durée », défend l’idée que « s’il n’y a pas d’emplois, ce n’est pas le travail qui manque », des travaux utiles à la société mais non réalisés parce que pas assez rentables pour des entreprises classiques.
ATD propose d’employer en CDI, dans des entreprises solidaires existantes ou à créer, des chômeurs longue durée, selon leurs compétences, pour réaliser ces travaux. Comme ces emplois ne sont pas « rentables », les entreprises solidaires seraient subventionnées grâce aux fonds avant utilisés pour verser des allocations et aides aux chômeurs.
On parle de quels boulots ?
Si on prend l’exemple de Pipriac et Saint-Ganton, deux communes d’Ille-et-Vilaine où le projet est expérimenté, du travail a été identifié dans quatre domaines principalement : les services à la personne (de l’aide aux devoirs aux travaux de jardinage, du ramassage des légumes à l’accompagnement de personnes handicapées ou âgées…), dans l’aménagement et l’entretien (des sentiers de randonnée, des squares, de la signalétique, du fleurissement…), les services aux collectivités, associations (surveiller la cantine, l’entretien des locaux publics etc.), dans l’animation culturelle ou sportive (bibliothèque, animations autour du patrimoine…).
Des petits boulots ? « Contrairement à ce qu’on peut penser, faire du ménage chez une personne âgée, ça s’apprend », illustre Patrick Valentin, responsable du projet chez ATD. Il ne s’agit pas de trouver des petits jobs bouche-trous pour occuper les gens mais de professionnaliser des travaux qui, aujourd’hui, ne le sont pas forcément et du même coup, de les valoriser. La formation des chômeurs fait partie intégrante du projet. C’est aussi pour cette raison que la première étape est d’identifier les savoir-faire des gens, leurs envies, les formations possibles, puis de recenser les travaux utiles pour faire correspondre les deux.

Pourquoi ce n’est pas simple

Les emplois créés ne doivent pas concurrencer des emplois « classiques » et risquer de les limiter, voire de les détruire. Ils doivent donc concerner un travail qui n’intéressera pas une société, un artisan… parce qu’ils ne gagneraient pas d’argent à le faire. Et comme le marché du travail évolue en permanence, il faudra contrôler en permanence.
La réussite du projet tient donc à de bons rapports avec les artisans, les entrepreneurs du coin…
Elle dépend aussi bien sûr des élus locaux. Sans parler d’un gros travail de bénévolat, démarrer le projet demande un investissement financier initial (ne serait-ce qu’embaucher un chef de projet à temps plein) qui ne sera pas financé par l’État.
Il faut donc que la commune ou la communauté de communes, le département ou la région y croit suffisamment pour mettre la main à la poche au moins pour lancer le projet, créer l’entreprise solidaire… Bref, il faut convaincre tout le monde.
Transférer le coût global d’un chômeur (aides directes, indirectes, coûts induits) en une subvention unique n’est pas non plus simple : toutes ces aides viennent de lignes budgétaires, de ministères, de niveaux (État, département…) différents.
Il faut aussi chiffrer ce coût, ATD l’a estimé (15 000 € par an, par chômeur) mais l’État suivra-t-il ? Les discussions sont toujours en cours.

Où est-ce expérimenté ?

En janvier dernier, les sénateurs ont voté la proposition de loi (portée par le député Laurent Grandguillaume) autorisant l’expérimentation sur dix territoires. Aux communes ou communauté de communes de se porter candidates pour en faire partie, le ministère du Travail les sélectionnera.
Quatre territoires candidats ont déjà débuté l’expérimentation et bien avancé : la communauté de communes du pays de Colombey et du Sud toulois (11 500 habitants) en est à la première phase, la rencontre avec les chômeurs pour définir leurs compétences, leurs envies… Pipriac (3 600 habitants) et Saint- Ganton (450 habitants), deux communes d’Ille-et-Vilaine en sont à l’étape suivante : ils recensent les travaux utiles. Même chose dans les Deux-Sèvres pour Le Grand Mauléon (9 000 habitants).
La communauté de communes Entre Nièvre et forêts (4 569 habitants), plus avancée encore, est en train d’élaborer le business plan de l’entreprise solidaire qui sera créée.

Margaux Gilquin, depuis huit ans sans CDI

Vous aurez du mal à retenir vos larmes : dans Le Dernier Salaire, Margaux Gilquin raconte le combat quotidien qu’elle, chômeur de longue durée, livre pour trouver du travail, depuis son licenciement après que l’entreprise où elle travaillait a été rachetée. Elle avait 48 ans à l’époque, elle en a 56 aujourd’hui, toujours pas de travail.
Pourtant Dieu sait qu’elle se bat avec une volonté de tous les diables. Voilà une femme qui a passé son bac à plus de 30 ans, un BTS, est devenue bilingue en anglais et une secrétaire de direction expérimentée quand le ciel lui est tombé sur la tête.
Ce qu’elle a fait pour trouver du travail, on s’avoue, honteux, qu’on n’aurait sans doute pas eu son courage : aller à l’aéroport de Roissy distribuer son CV à des hommes d’affaires au costume soigné, en partance pour New York, sous des regards au mieux surpris, au pire méprisants.
Margaux Gilquin ne nous raconte pas qu’une recherche d’emploi, elle dit tout ce qui l’entoure : les montagnes russes de l’espoir au désespoir, faire bonne figure devant des offres fantaisistes, devant une jeune recruteuse qui l’appelle « mamie », la gronde comme un enfant ou quand on lui balance qu’après 50 ans, le CDI c’est fini.
On finit par se demander ce qui est le pire à supporter : l’absence de boulot ou de bienveillance, l’abandon, la peur « rampante, sourde, qui glace le sang » tout au long de ces années, de finir dans la rue, sous un carton. Ce jour-là n’arrivera pas, elle préférera « disparaître dans la montagne ». Avec élégance. Mieux encore, elle va décrocher un CDI, elle se bat encore.

 

INFORMATIONS GENERALES
09/05/2016

dans la région, les initiatives fleurissent

Avec un taux de chômage pas loin de 13 % (et des pointes à 16 % dans le Calaisis, en Thiérache ou dans la région de Lens-Hénin), la région ne pouvait pas rester indifférente à un projet qui promet des territoires « zéro chômeur de longue durée ». Les initiatives ont fleuri.

Du côté de Lens, Liévin, on en est à la troisième réunion à l’initiative de l’association Droit au travail, elle est organisée le 24 mai où sont notamment conviés les élus de Lens, Liévin, Loos-en-Gohelle.
En Sambre-Avesnois, après une première réunion fin février, l’association Le Lien en prévoit une nouvelle pour qu’une structure plus costaude que la leur porte le projet.
C’est beaucoup plus avancé dans le Boulonnais ou dans la métropole lilloise où les élus se sont mobilisés.
Dans le Boulonnais, ATD Quart Monde et les associations de solidarité qui portent le projet ont reçu l’adhésion des élus de la ville de Boulogne-sur-Mer et de la CAB (communauté d’agglomération du Boulonnais), partie prenante d’un comité de pilotage et soutien politique indispensable pour que le projet aille plus loin.
Même chose dans la métropole lilloise, où la MEL (la communauté d’agglomérations de Lille, 45 000 demandeurs d’emploi de longue durée) aimerait faire partie de la première vague des dix territoires d’expérimentation, elle a dores et déjà candidaté. « Nous sommes dans les starting-blocks », s’enthousiasme Christiane Bouchart, élue à la MEL.

C’est la dernière ligne droite avant le vote du conseil communautaire de mai sur le mode de gestion de la distribution d’eau.

Venez vous faire votre propre opinion sur l’intérêt d’une gestion publique de l’eau.

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